Des agriculteurs « réinventent » leurs tâches en améliorant l’état des sols

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L’agronome Louis Pérusse fait pousser des plantes adaptées à l’ombrage, comme dans ce champ de maïs.

PHOTO : RADIO-CANADA / BIANCA SICKINI-JOLY

« Il faut se réinventer, tout coûte de plus en plus cher », souligne Gilles Bérubé.

Le producteur de cultures commerciales à la Ferme Lubé, à Notre-Dame-du-Nord, fait partie d’une cohorte de six producteurs du Témiscamingue qui tentent de modifier leurs pratiques pour conserver les sols.

Il faut diminuer nos tâches de travail. La main-d’œuvre nous est aussi difficile à trouver, ajoute-t-il.

Les agriculteurs intègrent le système de semis directs sur couverture végétale permanente (SCV). Une méthode pour éviter de labourer le sol et réduire l’usage des pesticides.

L’un des copropriétaires de la Ferme Lubé, Gilles Bérubé, a apprécié les conseils de l’agronome Louis Pérusse.

PHOTO : RADIO-CANADA / BIANCA SICKINI-JOLY

Gilles Bérubé a amorcé ses démarches il y a cinq ans. Ses premières expériences avec le maïs n’avaient pas été fructueuses. Il en apprend davantage sur la méthode depuis le mois de décembre.

Le but de tout ça, c’est d’enrichir nos sols, de ne pas les voir se dégrader. On sait qu’il y a des endroits où les sols se dégradent, qu’ils se compactent. On veut éliminer ça. On a la chance de pouvoir profiter des expériences des autres, autant bénéfiques que [celles] qui ont été désastreuses, signale M. Bérubé.

La méthode SCV

Louis Pérusse, un agronome de Québec, menait un atelier de réseautage avec des producteurs agricoles qui utilisent les principes du système de semis directs sur couverture végétale permanente.

PHOTO : RADIO-CANADA / BIANCA SICKINI-JOLY

Louis Pérusse, un agronome de Québec, a plusieurs cohortes dans les régions de la province. Il a visité les fermes du Témiscamingue jeudi.

On veut, dans un système de rotation, augmenter le nombre d’espèces utilisées et ces plantes, qu’on va intégrer avec des cultures de récoltes, ont des fonctions pour amener des fertilisants, contrôler des maladies, entre autres. On veut intégrer ça et l’objectif de la cohorte est d’initier cette démarche et de permettre aux producteurs de se situer chez eux, explique M. Pérusse.

Celui-ci constate que les cultures du Témiscamingue sont en bon état. On espère que l’automne sera plus beau que l’été, conclut-il.

Avec les informations de Bianca Sickini-Joly et la collaboration d’Emily Blais

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